De quoi parle-t-on ?

D’une assurance spécifique et volontaire destinée à pallier les conséquences d’une perte d’autonomie partielle ou totale d’une personne âgée.

De quelle manière ?

Par le versement d’un capital ou d’une rente viagère et des prestations d’assistances et d’aides à l’aménagement du logement et/ou au paiement de l’hébergement en EPHAD.

Qui peut souscrire ?

C’est une assurance « risques » et non une assurance vie (épargne). Il faut que le risque se réalise pour que l’assureur remplisse ses obligations. On peut souscrire pour soi ou ses proches. La FFA (Fédération française des assurances) avance le chiffre d’une souscription à partir de 50 ans. Mais il faut savoir que la perte d’autonomie sévère ne touche qu’une personne sur cinq à partir de 85 ans et l’espérance de reste à vire est alors d’environ deux ans. Souscrire ou non relève de l’appréciation du risque personnel. Sachant que le coût moyen d’une maison de retraite est d’environ 3 000 euros par mois tout dépend de son patrimoine disponible, du montant de ses pensions retraites et du versement de l’APA (aides des conseils généraux). Attention ! Dans la plupart des cas, il n’est plus possible de souscrire après 75 ans.

Comment choisir ?

Les assureurs ne sont pas tenus par un avis médical. Ils peuvent dans le contrat utiliser leur propre grille d’évaluation. Deux conseils donc. Tout d’abord choisir les contrats qui prennent pour base d’indemnisation les critères GIR des pouvoirs publics qui mesurent le niveau d’invalidité (impossibilité de se nourrir seul, de faire sa toilette, de se déplacer etc…) car ils sont objectifs et mesurables. Ensuite, le niveau de garantie : survenance d’une dépendance totale ou partielle ? Le partiel étant statistiquement plus important, la prime sera plus élevée.

Combien ?

Plus l’on souscrit tôt et moins la prime annuelle est élevée mais on paie plus longtemps. Il faut verser environ 700 euros par an à 60 ans pour une rente mensuelle de 1 500 euros. A 70 ans, la prime sera pratiquement du double pour une même montant de rente. Prenez garde aussi au questionnaire médical. Plus on avance en âge et plus il est précis. Un mensonge ou une omission peut annuler la couverture. Attention aussi aux délais de carence quand ils existent pour le paiement effectif de la rente. Ne souscrivez qu’après réflexion et comparaison ! Et si votre stylo plume a signé un peu trop vite, vous aurez 14 jours pour annuler votre engagement.