Selon les dernières données des Notaires de Paris-Ile-de-France, fin juillet 2017, la hausse des prix s’accélère dans Paris, où un nouveau record de prix est atteint, et reste plus modérée et contrastée en Banlieue. Le dynamisme de l’activité dans la Région se poursuit.
Quelles évolutions pour les prix en Ile-de-France durant l’été 2017 ?
Le mouvement de hausse de prix se prolonge. En un an, de juillet 2016 à juillet 2017, les prix des logements anciens ont augmenté de 4,3% en Ile-de-France (+5,2% pour les appartements à 5.640 euros/m², +2,2% pour les maisons à 301.500 euros).
Cette accélération de la hausse des prix concerne essentiellement Paris. Les évolutions devraient être plus modérées en Banlieue d’ici novembre 2017.
En Petite Couronne, on attend en novembre une hausse annuelle des prix de 2,3% pour les appartements et de 3,6% pour les maisons. En Grande Couronne, les prix des maisons devraient également augmenter, de 4% en un an. En revanche, le prix des appartements serait en très légère érosion (-1% en un an).
Comment évoluent les prix dans Paris ?
Dans la Capitale, le prix au m² des appartements anciens a progressé de 3,1% en trois mois et de 6,8% en un an pour atteindre le prix record de 8.790 € le m² en juillet 2017. D’après les prix issus des avant-contrats, le prix devrait dépasser les 9.000 € le m² dans Paris en novembre 2017, soit une hausse annuelle de près de 9%. Cette accélération de la hausse des prix reste limitée à la Capitale.
Comment se porte le marché immobilier francilien ?
Le dynamisme de l’activité francilienne se poursuit. Ainsi, de mai à juillet 2017, 55.510 logements anciens ont été vendus en Ile-de- France. En 20 ans, un tel niveau d’activité trimestriel n’avait jamais été enregistré.
Les volumes de ventes de logements anciens ont progressé de 19% par rapport à mai-juillet 2016, de plus d’un tiers par rapport aux 10 dernières années, et de 14% par rapport au niveau moyen d’activité de la phase très dynamique 1999-2007.
La hausse annuelle des ventes a bénéficié autant aux appartements (+19%) qu’aux maisons (+20%), et tous les départements franciliens connaissent une poussée de leur activité.
La période estivale n’a pas découragé les acquéreurs et les volumes de ventes se sont maintenus à un niveau très élevé en août 2017.